Contre vents et marées, malgré les preuves, les témoignages, l'instruction conduite à Genève par les plaignants (des familles qui ont subsisté), la R.F. continue de nier le génocide du peuple Bamiléké ordonné par Charles de Gaulle, perpétré de 1962 à 1964 par l’armée camerounaise encadrée par des officiers français et appuyée par les chasseurs-bombardiers français : 156 villages incendiés au napalm et rasés, environ 300 à 400.000 civils massacrés.
Prions pour cette ethnie qui s'était toujours montrée fidèle à la France, et loyale, mais qui a été sacrifiée par elle pour des raisons politiques suite à une mauvaise analyse des choses.
A cette époque-là, les Français écoutaient Radio-Luxembourg et Europe 1. Quelques-uns suivaient le journal télévisé diffusé par la RTF. Ils n'étaient pas plus informés que ceux qui lisaient les journaux. Ils ne devaient pas savoir et personne ne leur a dit comment on utilisait l'argent du contribuable en Afrique occidentale.
Interrogés à ce sujet à la fin de leur vie, MM. Jacques FOCCARD et Pierre MESSMER (les seconds-couteaux de l'affaire) n'ont manifesté aucun regret ni remords.
Dans sa grande majorité, l'ethnie Bamiléké (dont il ne reste pas grand chose à part des charniers en brousse) était chrétienne.