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Lire la Bible, oui ; mais comment ?
Page 1 sur 1
28082009
Lire la Bible, oui ; mais comment ?
Lire de façon satisfaisante et utile un texte profane requiert quelques aptitudes (facultés d'adaptation, esprit d'ouverture, pouvoir de concentration, discernement, intuition...), met plus ou moins en oeuvre (ou pas) des techniques appelées "méthodes de lecture", et le degré d'expérience du lecteur reste déterminant et prépondérant. Bref, il s'agit d'une affaire de compétence(s).
S'agissant de la Bible, texte inspiré dont certains passages sont considérés comme révélés (du fait de la présence de paroles de YHWH et de Jésus Christ rapportées directement), on lit qu'il en va tout autrement, qu'on accède au sens grâce à l'intervention de l'Esprit Saint.
Or, près de 2000 ans après la rédaction et la diffusion des textes néo-testamentaires les plus récents et la mise en circulation des texte vétéro-testamentaires, même chez les lecteurs de bonne foi les plus expérimentés et les plus assistés de l'Esprit Saint, on constate des lectures qui ne concordent pas, des interprétations divergentes.
Bien qu'il soit soutenu par les différentes religions, confessions et dénominations que le sens littéral peut suffire la plupart du temps, ceux qui s'y tiennent ne comprennent pas tous la Bible de la même façon. Cela peut être dû au texte lui-même, qui nous parvient via des traductions qui ne peuvent être qu'appauvrissantes ou passablement déformantes, mais aussi aux présupposés qui existent inévitablement dans chacun des lecteurs.
Je propose donc un débat ici, à ce sujet.
S'agissant de la Bible, texte inspiré dont certains passages sont considérés comme révélés (du fait de la présence de paroles de YHWH et de Jésus Christ rapportées directement), on lit qu'il en va tout autrement, qu'on accède au sens grâce à l'intervention de l'Esprit Saint.
Or, près de 2000 ans après la rédaction et la diffusion des textes néo-testamentaires les plus récents et la mise en circulation des texte vétéro-testamentaires, même chez les lecteurs de bonne foi les plus expérimentés et les plus assistés de l'Esprit Saint, on constate des lectures qui ne concordent pas, des interprétations divergentes.
Bien qu'il soit soutenu par les différentes religions, confessions et dénominations que le sens littéral peut suffire la plupart du temps, ceux qui s'y tiennent ne comprennent pas tous la Bible de la même façon. Cela peut être dû au texte lui-même, qui nous parvient via des traductions qui ne peuvent être qu'appauvrissantes ou passablement déformantes, mais aussi aux présupposés qui existent inévitablement dans chacun des lecteurs.
Je propose donc un débat ici, à ce sujet.
Dernière édition par Michel MONTFORT le Ven 28 Aoû - 9:52, édité 1 fois
Lire la Bible, oui ; mais comment ? :: Commentaires
Suite 01
Tous les lecteurs de la Bible ne s'en tiennent pas strictement au sens littéral. Et ce, depuis fort longtemps.
Origène (185-254) aurait trouvé 3 niveaux de sens dans la Bible.
Jean CASSIEN (360 ou 365 - 433 ou 435) aurait trouvé 4 niveaux de sens.
Les catholiques ont très tôt mis au point un type de lecture qu'ils ont baptisé "lectio divina", méthode de lecture officielle et obligatoire systématiquement appliquée durant tout le Moyen Âge, un peu oubliée et abandonnée par la suite, puis remise à l'honneur et conseillée depuis Vatican II.[right]
Dernière édition par Michel MONTFORT le Ven 28 Aoû - 10:00, édité 2 fois
Origène (185-254) aurait trouvé 3 niveaux de sens dans la Bible.
Jean CASSIEN (360 ou 365 - 433 ou 435) aurait trouvé 4 niveaux de sens.
Les catholiques ont très tôt mis au point un type de lecture qu'ils ont baptisé "lectio divina", méthode de lecture officielle et obligatoire systématiquement appliquée durant tout le Moyen Âge, un peu oubliée et abandonnée par la suite, puis remise à l'honneur et conseillée depuis Vatican II.[right]
Dernière édition par Michel MONTFORT le Ven 28 Aoû - 10:00, édité 2 fois
La Confession de foi de Westminster (1646), la 1re Déclaration de Chicago sur l'inerrance de la Bible (28/10/1978), la Constitution DEI VERBUM (votée par le concile Vatican II le 08/09/1965) fournissent quelques éclaircissements et indications sur la manière de s'y prendre pour lire et interpréter la Bible. Toutefois, ces textes officiels s'en tiennent des principes généraux, ils ne fournissent ni clés ni recettes et surtout, ils ne fournissent aucun exemple.[justify]
Dernière édition par Michel MONTFORT le Ven 28 Aoû - 10:00, édité 2 fois
Dernière édition par Michel MONTFORT le Ven 28 Aoû - 10:00, édité 2 fois
Je propose deux axes de discussion :
1)la lecture de la Bible recourant à des méthodes de lecture comme la "lectio divina", pour citer un exemple ;
2)la lecture de la Bible assistée de l'Esprit Saint, sans recours à une méthode particulière.
Dernière édition par Michel MONTFORT le Ven 28 Aoû - 10:01, édité 1 fois
1)la lecture de la Bible recourant à des méthodes de lecture comme la "lectio divina", pour citer un exemple ;
2)la lecture de la Bible assistée de l'Esprit Saint, sans recours à une méthode particulière.
Dernière édition par Michel MONTFORT le Ven 28 Aoû - 10:01, édité 1 fois
Le but ici n'est pas de poster des copier-coller empruntés à M. WIKIPEDIA ; je propose plutôt que l'on échange au niveau des manières et habitudes de faire de chacun.
Comme rien ne vaut un exemple concret, efforçons-nous de participer à une étude biblique lancée par Marc en disant ce que nous voyons dans les passages sélectionnés.
Comme rien ne vaut un exemple concret, efforçons-nous de participer à une étude biblique lancée par Marc en disant ce que nous voyons dans les passages sélectionnés.
Pour celles et ceux qui ne connaîtraient toujours pas la dernière déclaration romaine autorisée commentant l'interprétation de la Bible, voici l'adresse où est publié dans son intégralité la traduction en français du texte de
Joseph RATZINGER en date du 23/11/1993 :
http://www.portstnicolas.org/Interpretation-de-la-Bible-dans-l.html
Joseph RATZINGER en date du 23/11/1993 :
http://www.portstnicolas.org/Interpretation-de-la-Bible-dans-l.html
En voici un extrait :
"3.A.3. Quelques conclusions (...)
Étant donné que les textes de l’Écriture Sainte ont parfois des rapports de tension entre eux, l’interprétation doit nécessairement être plurielle. Aucune interprétation particulière ne peut épuiser le sens de l’ensemble, qui est une symphonie à plusieurs voix. L’interprétation d’un texte particulier doit donc éviter d’être exclusiviste."
Perso, je souscris totalement à cela.
En effet, l'expérience des lecteurs conduit à la conclusion qu'un texte :
a)ne contient pas un seul sens possible, mais des possibilités de sens, qu'il n'est pas monosémique mais polysémique, qu'il n'est pas un système clos mais ouvert ;
b)doit être compris dans sa globalité, non à partir d'une ou plusieurs de ses étapes.
On doit donc moins s’attacher à décrypter le sens que de montrer les interprétations que le texte rend possibles.
Il y a :
1.ce que le texte nous dit (expressément ou implicitement) ;
2.ce qu’il nous faire dire, ce à quoi il nous fait penser.
"3.A.3. Quelques conclusions (...)
Étant donné que les textes de l’Écriture Sainte ont parfois des rapports de tension entre eux, l’interprétation doit nécessairement être plurielle. Aucune interprétation particulière ne peut épuiser le sens de l’ensemble, qui est une symphonie à plusieurs voix. L’interprétation d’un texte particulier doit donc éviter d’être exclusiviste."
Perso, je souscris totalement à cela.
En effet, l'expérience des lecteurs conduit à la conclusion qu'un texte :
a)ne contient pas un seul sens possible, mais des possibilités de sens, qu'il n'est pas monosémique mais polysémique, qu'il n'est pas un système clos mais ouvert ;
b)doit être compris dans sa globalité, non à partir d'une ou plusieurs de ses étapes.
On doit donc moins s’attacher à décrypter le sens que de montrer les interprétations que le texte rend possibles.
Il y a :
1.ce que le texte nous dit (expressément ou implicitement) ;
2.ce qu’il nous faire dire, ce à quoi il nous fait penser.
Comment pourrait-on définir l'expression "sens théologique".
Peut-on accéder tout seul au sens théologique d'un verset ou a-t-on besoin d'éclairages glanés par exemple dans les commentaires de la Bible livrés par les Pères de l'Eglise ?
Peut-on accéder tout seul au sens théologique d'un verset ou a-t-on besoin d'éclairages glanés par exemple dans les commentaires de la Bible livrés par les Pères de l'Eglise ?
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